samedi 10 décembre 2016

retrouvailles

ce matin 9 décembre, ma randonneuse est revenue au bercail...
Elle n'a semble t-il pas trop souffert de maltraitances.

mercredi 7 décembre 2016

Infidélités

Après avoir eu la désagréable surprise de ne pas trouver nos randonneuses à l'arrivée à Paris, nous apprenons maintenant qu'elles nous font des infidélités : la mienne est arrivée chez Daniel. La sienne, chez moi!!!
Tout le plaisir est dans l'attente...quoique..
À suivre donc

lundi 5 décembre 2016

Séparation

Après un long mais très bon voyage, nous sommes bien arrivés à Paris Charles de Gaulle hier. Sauf que, nos 2 randonneuses sagement rangées dans leurs housses, ont fait la malle : elles n'étaient pas au rendez-vous   à l'arrivée !!! Elles voulaient continuer sans doute leur route...
Après explications à Paris, elles  n'ont pas eu le temps de prendre leur correspondance à Dubaï. Elles devraient nous être livrées à nos domiciles cette semaine.
C'est donc allégés, le cœur léger que nous avons fini notre retour.
Alain et Daniel

dimanche 4 décembre 2016

Bilan

Prix du billet d'avion : 700€
Visa                            : 45€
dépenses personnelles : 705€
Total                            : 1450€ pour un séjour de 4 semaines

Nombre de km parcourus : 1250 km à vélo
                                             1500 km en bus
                                              150 km en bateau
                                              180 km en train
Prix moyen d'une chambre pour 2 : 20 €
Prix moyen d'un repas.                   : 4 €
Le contact avec les locaux a été plaisant, toujours avec le sourire franc, sincère et respectueux " mingalabar"  nous a accompagnés tout au long de ce périple de 28 jours.
Les Birmans sont discrets, chaleureux, curieux, honnêtes et généreux.
La nourriture fait partie de la déception de ce pays (toujours les mêmes choses).
La signalétique routière est quasi inexistante et nous avons du mal à nous faire comprendre.
Les connexions  internet se sont améliorées mais demeurent aléatoires...
Les paysages naturels ne sont pas extraordinaires sauf Inle et Hpa An.
Bagan demeure un incontournable dans le séjour.
Dommage que les bords de routes et des villes soient jonchés de déchets, que les rivières soient des égouts à ciel ouvert ( les birmans ne possèdent pas de notions d'écologie et d'hygiène ).
Évidemment, la démocratie est installée...mais c'est une société en plein bouleversement après des années de dictature.
Le bouddhisme est toujours aussi omniprésent.
Ce voyage a encore été dépaysant, enrichissant

Birmanie c'est fini !!

dimanche 4 décembre
Les randonneuses démontées, soigneusement emballées , retrouvent leurs housses.
Leurs propriétaires prennent la "Yangon Circle Line", un train public qui décrit une boucle dans la campagne environnante de la capitale. Nous découvrons la banlieue et ses tas d'ordures qui s'amoncellent le long de la voie ferrée et gâchent quelque peu cette sortie bucolique.
A la station Danyigon, nous descendons et nous nous immergeons dans le quotidien de  ces banlieusards. Le marché est bondé, saturé, coloré, très odorant.
La faim nous tenaille après 3h30 de ce parcours promenade sympathique. Les quelques kyats ne résistent pas au luxe du "Sky Bistrot", un restaurant situé au 20 éme étage d'une tour, avec une impressionnante vue panoramique sur la ville.
Nous terminons notre blog en évoquant Aung Sau Sun Kyi, the lady, figure de l'indépendance et de la démocratie au Myanmar.
Merci à nos fidèles suiveurs.
A bientôt.
Alain et Daniel







samedi 3 décembre 2016

Au pays des longyis

samedi 3 décembre. Yangon.
Nous arrivons à 5h30 à la gare routière de Yangon située à 30 km du centre. Nous attendons le lever du soleil pour ne pas perdre le nord et retrouver notre guesthouse ( absence de signalétique) et après 2h de vélo dans la circulation.
Nous assistons à une fête organisée sur la place de l'Indépendance par l'alliance française et le gouvernement birman. Deux marionnettes géantes, l'une asiatique, l'autre française, se rencontrent pour se serrer la main autour de la planète terre.
La tenue vestimentaire unisexe de 90% de la population birmane est le longyi : c'est une pièce de tissu à carreaux, en forme de tube, que les hommes nouent sur le devant. Ce vêtement traditionnel emprunté à  l'Inde est beaucoup plus coloré chez les femmes.
Pour se déplacer en Birmanie, on peut utiliser le taxi, le bus ou pickup ou le vélo-porteur.







vendredi 2 décembre 2016

L'école autrement

vendredi 2 décembre. Bagan-New Bagan : 40 km
Promenade matinale dans le marché pittoresque de Nyaung-O...toujours aussi vivant, odorant, surprenant !
Les feuilles pour envelopper le bétel sont omniprésentes.
Afin d'éviter l'overdose des pagodes, nous nous rendons dans un village typique près de l'Irrawaddy.
Imaginez, à côté d'un monastère en teck datant du XIII éme, une école en plein air, en terre battue, à l'ombre, avec certaines classes sans chaises ni tables...nous assistons à une leçon de mathématiques niveau CM2, axée sur le calcul de la superficie d'un parallélogramme. Les élèves répètent à voix haute les consignes de la maîtresse au milieu des bœufs, des chiens, des poules...pédagogie participative, interactive, décontractée avec ambiance bon enfant et détendue. Nous n'avons pas eu besoin de l'accord de l'inspecteur d'académie pour entrer dans la classe !
Le ramassage scolaire n'existe pas.
Si vous avez soif le long de la route, vous trouverez toujours des pots en terre contenant de l'eau potable avec le petit gobelet à usage collectif.
Nous quittons Bagan, le joyau de la Birmanie à 20h par bus de nuit VIP en direction de Yangon.
PS en raison du faible débit de l'Internet (particulièrement à Bagan) nous conseillons de réduire la taille des photos à 300 000 pixels.







jeudi 1 décembre 2016

La route des cacahuètes

 Jeudi 1er décembre Bagan-Mont Popa-Bagan 102 km
Après 90 km ces 3 derniers jours sur les chemins poussiéreux de Bagan, nous retrouvons le bitume préparé par les Birmans de manière artisanale...
Daniel va mieux et a décidé d'enfourcher sa randonneuse.
La route vers Popa est bordée de palmiers à sucre et de champs d'arachide. C'est un long faux plat montant qui arrive au pied de cette montagne, un ancien volcan culminant à 1500m, et d'un pic, une colonne de lave solidifiée. 777 marches sont nécessaires pour accéder à un temple bouddhique.
Peu de visiteurs, mais de milliers de singes. Vous devez gravir ce piton rocheux, pieds nus, en évitant les déjections de primates et respirer une odeur nauséabonde. L'emplacement de ce site, haut lieu de pèlerinage bouddhique, fait penser aux Météores en Grèce.





mercredi 30 novembre 2016

Hors des sentiers battus

Mercredi 30 novembre.
En raison d'une sévère tourista, Daniel reste alité dans la chambre de l'hôtel.
(malgré le coca cola qui avait remplacé la bière hier).
Pendant ce temps, Alain fait cavalier seul et décide de s'éloigner de la zone archéologique trop touristique. Il visite de petits villages pittoresques situés au milieu des pagodes. L'une d'entre elles, en teck massif, datant du 13 éme siècle est richement décorée.



Au pays des pagodes

Mardi 29 novembre.
Près de 2000 temples sont disséminés dans cette vaste plaine.
La plupart ont été construits entre le 11 et le 13 éme siècle, détruits par les hordes des Mongols à la fin du 13 éme et reconstruits après un terrible séisme en 1975.
Toujours à vélo, nous continuons la visite de ces pagodes, bien sûr pieds nus.
Les marchands de souvenirs de pacotille sont très nombreux mais ne se montrent pas trop insistants.
Une sortie scolaire d'une minorité ethnique birmane, en tenue traditionnelle colorée, attire particulièrement notre attention. Le transport est assuré par un seul camion benne...
Première crevaison pour Daniel.



lundi 28 novembre 2016

Bagan à vélo

lundi 28 novembre.
Tôt le matin, les montgolfières s'élèvent dans le ciel (chaque personne dans la nacelle débourse 300€ pour 45 minutes de vol).
Nous avons acheté un pass obligatoire à 25000 K pour la zone archéologique de Bagan.
Le site est vaste, s'étend sur plus de 50 km2 avec beaucoup d'espace entre les temples. Ceux-ci sont accessibles à tous et sont conçus avec les mêmes symboles : la base représente les plis de la la robe de Bouddha, le centre a la forme d'un bol renversé, l'ombrelle de Bouddha coiffe le tout.
Nous commençons notre "moisson" de monuments religieux et avons apprécié particulièrement la Paya Shwezigon ( où Alain fraternise avec des moines thaïlandais), la Paya Anonda qui abrite 4 bouddhas géants en teck.
Les fidèles ne se contentent pas de prier, ils sont de généreux donateurs et les kyats recouvrent certains bouddhas.
Malgré les siècles d'abandon, d'érosion, de tremblements de terre et même de pillages, Bagan ne peut qu'émerveiller et fasciner.






Croisière birmane

Dimanche 27 novembre : Mandalay-Bagan en " slow boat" , 14h.
Nous nous levons comme les moines et quittons à vélo notre hôtel chic. Sommes obligés de nous éclairer à la lampe frontale pour trouver l'embarcadère de cette capitale religieuse, poussiéreuse animée, assourdissante.
Le bateau lent (un vieux ferry délabré mais pittoresque) se rend à Bagan et part à 5h30. Nous l'avons préfèré au "speed boat" car nous pouvons côtoyer la population birmane sur le pont. Bien sûr, pas le luxe, mais l'authenticité et la lenteur.
L'Irrawaddy, artère vitale nord-sud du Myanmar, est une voie de communication essentielle pour le pays, avce de nombreux cargos qui transportent des marchandises.
C'est une journée de récupération ...aussi pour nos estomacs patraques, mis à rude épreuve depuis 3 semaines. La cuisine n'est pas variée, ni raffinée, et les gargotes à l'hygiène douteuse, ne proposent que riz, nouilles, œufs, porc, poulet en friture à l'huile de palme.
Scènes de vie hors du temps lors de la dizaine d'arrêts.






samedi 26 novembre 2016

Palais royal

samedi 26 novembre : Anisakan-Mandalay 60 km
Malgré la poussière, les klaxons incessants des camionneurs , le parcours est facile.
L'arrêt (café au lait soluble) nous permet de rencontrer un birman âgé qui fume le cigare traditionnel :  le cheroot.
En réalité, les hommes préfèrent fumer le bétel et ainsi cracher rouge !!
Avant d'arriver à Mandalay, nous nous arrêtons à un magnifique marché aux fleurs. Des grossistes fleuristes ont pignon sur route.
Nous rencontrons aussi, un ingénieur bricoleur capable de transformer deux mobylettes en pickup.
A 12 h, nous visitons le Palais Royal de Mandalay situé au centre d'une forteresse. Entièrement détruit par les flammes en 1945, tout a été reconstruit en bois.
Nous sommes toujours impressionnés par le labeur exigeant que doivent fournir les femmes pour les réfections routières...mais aussi par les efforts physiques de ces hommes qui martèlent les feuilles d'or.
Spectacle fascinant pour obtenir de fines  feuilles de ce métal précieux que les fidèles appliquent sur le Bouddha.